Adaptons maintenant une suspension trois points tel que présenté dans mon message du 13 septembre.
En premier lieu on va légèrement modifier le châssis. Le débattement des essieux de quelques dixièmes de millimètre m’a paru pas trop faible. Il va donc falloir augmenter légèrement (environ 4/10 de millimètre) la profondeur des logements d’essieu. Ceci s’effectue sans difficulté avec une lime fine, même sur le châssis déjà monté.
Dans les faits, vous pourrez voir sur le logement des boites situé à droite de la photo ci-dessous qu’il y a une partie non gravée. Il suffit de limer jusqu’à ce que cette gravure disparaisse, tel que sur le logement de gauche.
La traverse qui va porter le pivot avant est tirée dans une barre de laiton de 6x3. Elle est taraudée au centre à 3 mm pour le passage de la vis de réglage de la hauteur du châssis.
Cette traverse prend place au-dessus de l’essieu avant et vient s’appuyer, puis est soudée, sur la partie du châssis intérieur prévu pour les ressorts, préalablement pliées à 90° à l’intérieur du châssis. Cette pièce devra être centrée, longitudinalement par rapport au châssis, le plus soigneusement possible pour que l’essieu avant prenne appui sur le centre de la vis pivot.
Les deux balanciers pour les essieux centrale et arrière sont découpés dans du laiton de 1mm. Les formes extérieures ne sont indicatives, le point le plus important étant cependant de respecter la distance de 2,2 mm entre les parties qui prendront appui sur les boites d’essieu et le fond de la fente d’articulation, afin de respecter la hauteur du tamponnement de la machine finie.
On supprime sur la traverse 11 la partie circulaire qui était destinée à recevoir le moteur du moto-réducteur RG4 fourni avec le kit original, puis on élimine les deux parties qui permettront le passage et l’appui des balanciers.
La traverse est mise en place sur le châssis puis fixée avec deux petits points de soudure. Bien vérifier que le haut de traverse est bien dans le plan du haut du châssis. La soudure définitive sera effectuée ultérieurement en présence du motoréducteur pour permettre un éventuel démontage ultérieur pour permettre un ajustement de cette traverse pour s’adapter au moteur.
On met en place les deux balanciers et on vérifie qu’ils peuvent osciller sans gêne.
Il ne reste plus qu’à remettre les essieux en place et, en tenant les roues, retourner le châssis et le poser sur le marbre en vue du régalage de la vis du pivot avant. On vérifie avec un trusquin que le châssis est bien horizontal puis on immobilise cette vis par un contre-écrou plat. Une goutte de vernis à ongle lorsque le montage de la loco sera terminé interdira tout déréglage accidentel.